Au cours de la dernière décennie, les prix du marché de l’immobilier sont partis à la hausse dans la majeure partie des villes. Cependant depuis le milieu des années 2000 on avait assisté à une forte chute des prix de l’immobilier combinée à une baisse impressionnante des taux du crédit bancaire.
Depuis fin 2012, les prix de l’immobilier en France n’ont cessé de reculer. En 2015, ce repli constaté sur le plan national était d’environ 2% sur l’année. En l’espace de trois années, le prix moyen du mètre2 a chuté de 5.5%, passant de 2623 euros en juillet 2012 à 2479 euros actuellement. D’après les chiffres enregistrés par l’Insee au courant des trois premiers mois de l’année 2015, on a assisté à une chute des prix de 1.9% pour les logements anciens, comparé à la même période en 2014. La baisse des prix est encore plus significative pour les appartements, ils ont perdu -2.5 % en une année. Le prix des maisons a baissé de -1.5%.
Idem pour les taux des prêts bancaires qui n’ont cessé de baisser au cours des trois dernières années, passant de 3.75% en juillet 2012 à 2% en mars-avril 2015. Cette baisse significative et durable a permis à de nombreux français de concrétiser leur projet d’acquisition immobilière en bénéficiant de taux bancaires attractifs. Depuis mai 2015, on a assisté à un rebond d’activité. De nombreux acquéreurs se sont laissé séduire par les prix attrayants de logements dans l’ancien qui ont été rénovés. Cette tendance a été soutenue par la baisse des prix et le prix du crédit particulièrement bas.
En avril 2015, le prix du mètre carré moyen se fixait à 7920 euros, ce qui représente une baisse de -2.5% sur une année. En fait, suite à cette baisse, de nombreux acquéreurs parisiens ont pu se permettre d’acquérir un logement plus grand. Cependant, l’écart entre le marché parisien et celui du reste de la France reste toujours aussi flagrant. En 2009, la différence de prix entre la capitale et la province était de 3841 euros par mètre carré. Aujourd’hui, il aurait atteint 5912 euros. Par ailleurs, la reprise du marché de l’immobilier enregistrée au cours des derniers mois, pourrait s’avérer fragile car l’évolution du marché dépendra pour beaucoup des taux d’intérêts au cours des prochains mois. Le risque est que trop de ménages franchissent le seuil d’insolvabilité en raison des prix de l’immobilier relativement bas.
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